Conférence scientifique du CRIR – Tony Leroux et Alexis Pinsonnault-Skvarenina | 24 Mars 2021
Quand : 24 mars 2021 12:00 au 24 mars 2021 13:00
Où : Zoom: https://ca01web.zoom.us/j/69677788962?pwd=YnNxT29rWmVVUjB2dHM4TTZFNW52UT09
Prédire le dérangement lié aux travaux de construction de l’échangeur Turcot : quelle est la contribution
des niveaux sonores?
Tony Leroux, Ph.D.
Tony Leroux est vice-recteur adjoint à la promotion de la qualité à l’UdeM. Il est aussi professeur titulaire à l’École d’orthophonie et d’audiologie (UdeM). Il est connu pour ses travaux portant sur les effets du bruit industriel et environnemental sur l’audition et la santé des personnes. Il contribue aussi au développement d’outils d’évaluation des capacités de localisation auditive.
Alexis Pinsonnault-Skvarenina est audiologiste et doctorant en sciences biomédicales, option audiologie à l’UdeM. Il s’intéresse aux effets du bruit industriel sur le système auditif et à ses répercussions fonctionnelles chez les travailleurs. Il étudie aussi l’impact du bruit environnemental sur la santé et la qualité de vie des collectivités. La protection auditive en milieu de travail fait aussi partie de ses intérêts de
recherche. Il participe actuellement à un projet de recherche portant sur les impacts des mesures sanitaires COVID-19 sur la communication des personnes malentendantes.
Cette étude vise à identifier les facteurs expliquant le dérangement attribuable au bruit généré par la reconstruction de l’échangeur Turcot. Des participants (n=1409) répartis en deux groupes en fonction de la distance entre leur logement et l’échangeur ont répondu à une enquête socio-acoustique afin de décrire leur situation personnelle et leur perception de diverses sources de bruit, dont ceux générés par les travaux de construction. Les répondants des deux groupes, par ailleurs semblables sur le plan sociodémographique, présentent un niveau de dérangement plus élevé lorsqu’ils se trouvent plus près de l’échangeur. Les niveaux de bruit de la construction expliquent une proportion marginale de la variance du dérangement (moins de 1%). Les facteurs sociodémographiques, psychosociaux et contextuels expliquent une proportion beaucoup plus importante de la variance (entre 51,7 et 70%). Il semble donc important de prendre en compte ces facteurs lors de la planification de mesures de réduction des risques de dérangement reliés au bruit.